Le 18 mai, la CGT vous invite à une journée de formation sur la
Classification des agents publics de Pôle emploi
à la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau, 75010 PARIS
Pour participer, vous devez déposer la demande en pièce jointe un mois avant la date de la réunion (18 avril) auprès de votre ELD et de saisir le code CFES sur horoquartz: ici
La classification pour les agents de droit privé ayant été valablement signée, il reste maintenant à élaborer la classification des agents publics
Dans l’accord qui a été signé il est stipulé que « la Direction générale s’engage à ouvrir dans les trois mois qui suivent la signature de l’accord une concertation sociale portant sur la classification des agents de droit public et à l’issue d’engager les démarches auprès des ministères compétents »
Pour la direction, l’impact des modifications apportées ne devra pas s’élever à plus de 1% de la masse salariale consacrée aux agents publics.
En fait, pour la direction générale, il s’agit de déterminer une « nouvelle classification des emplois » compatible avec le référentiel des métiers qu’elle a imposé en 2014 et complémentaire à la nouvelle classification des emplois des agents de droit privé.
Pour l’essentiel, tout ce qui toucherait à la structure de la grille et aux niveaux d’emploi relève d’un accord des ministères de tutelle (Fonction publique et budget), la définition des emplois et leur positionnement dans la grille relèvent d’une décision du directeur général : documents de référence.
Dans l’immédiat, et sans attendre les modifications qui seraient apportées à l’issue de cette concertation, l’accord de classification prévoit un rattachement à l’emploi provisoire des agents publics.
Pour la CGT aucune précipitation n’est acceptable :
Nous ne nous laissons enfermer dans aucune vision budgétaire étriquée : la CGT fait valoir ses exigences en matière de déroulement de carrière, d’évolutions du régime indemnitaire, d’amélioration en points d’indice et de déplafonnement de la grille indiciaire…
Les droits des agents publics doivent être respectés et améliorés. La CGT s’y emploie.
Les projets du gouvernement avec Cap 22, la suppression de 120000 postes de fonctionnaires, les 4 milliards d’économie prévus sur le ministère du travail et de l’emploi nous laisse penser que toutes les avancées qui pourraient être acceptées par la DG ne le seront pas forcément par les ministères de tutelle. La journée du 22 mars doit être une réussite pour construire le rapport de force nécessaire à l’aboutissement de nos revendications.