Après nous avoir assuré, depuis le déconfinement, qu’il n’y aurait pas de 2nde vague, qu’ils arrivaient à contrôler la propagation du virus, qu’ils étaient meilleurs que nos voisins européens, E. Macron nous annonce, mercredi 28 octobre, un nouveau confinement. La situation est catastrophique. Les hôpitaux ne tiendront pas. Le nombre de décès croît.
Mais cette fois, la pilule passe mal : les bons conseils de M. Castex (« le meilleur moyen de soulager l’hôpital, c’est de ne pas tomber malade ») ; les imbroglios qui s’accumulent (annonce d’un couvre-feu démentie dans les minutes suivantes, fermeture des rayons « non essentiels ») ; les protocoles sanitaires incompréhensibles, notamment dans l’éducation nationale ; l’interdiction totale de la vie sociale, culturelle, amicale, familiale au profit du travail… Toutes ces décisions contradictoires renforcent la grogne dans de nombreux secteurs (petits commerçants, enseignants et lycéens…).
Le président, dans son allocution, a osé déclarer que personne n’aurait pu anticiper une telle situation. Pourtant, les alertes se sont multipliées depuis juin. Le président du conseil scientifique annonçait le 18 juin un risque de « vraie deuxième vague ». Les soignant.e.s et la population sont descendu.e.s dans la rue pour dénoncer les suppressions de lits (plus de 65000 en 13 ans !) et le manque de personnel. Nous avons été reçu.e.s à coup de gaz lacrymogène et de matraques.
Ne plus les laisser décider !
Encore une fois, le gouvernement montre son incapacité à faire face aux crises sanitaire et sociale. Les décisions sont prises à quelques-uns sans prendre en compte les avis des personnels. Les mesures ne répondent qu’à l’objectif de sauver l’économie. Des milliards d’euros sont accordés aux grandes entreprises alors que les hôpitaux sont à l’agonie. Les classes d’école sont surchargées alors que la situation sanitaire exigerait des dédoublements de classes (comme en Italie). Les transports en commun sont encore pleins alors que ce sont des lieux d’hyper contamination.
Nous ne sommes pas des machines à produire !
Luttons pour ne plus subir !
Il est temps pour nous de prendre en main notre avenir et de construire un monde dont l’objectif est de répondre aux besoins de toute la population et non aux intérêts d’une minorité. Nous devons nous organiser, à Pôle emploi comme ailleurs, pour défendre ce qui nous paraît être juste. A la CGT, nous défendons en urgence des moyens supplémentaires pour TOUS les services publics, y compris le nôtre. Nous défendons la réduction du temps de travail avec embauches compensatrices et sans perte de rémunération et ce afin de réduire le chômage et réduire le brassage de la population en période de pandémie.
Président et gouvernement ont annoncé le maintien de l’ouverture de Pôle emploi. La direction générale nous annonce le maintien de réunions collectives (MRS, #vers un métier) alors que les fenêtres des salles des rez-de-chaussée ne peuvent être ouvertes en raison de Vigipirate. Les mesures prises sont loin d’être suffisantes.
Toutes et tous ensemble, exigeons la mise en place de mesures d’urgence à Pôle emploi
Pour les agent.e.s
• Arrêt de toutes les réunions collectives, y compris MRS et #tousmobilisés
• Arrêt des visites en entreprise, arrêt des formations en présentiel
• Réception uniquement sur rendez-vous et fermeture des sites
• Réduction du temps de travail à 32h
• Temps de pause allongés (port du masque difficile) à 10min toutes les heures
• CDIsation des CDD et recrutements massifs de CDI
Pour les usager.e.s
• Actualisation automatiques des usager.e.s
• Arrêt du contrôle et des radiations sanctions
• Fin des indus
• Allocation pour toutes et tous